Écrit par Paul Baffier
J’ai toujours imaginé les traducteurs avec les lunettes rondes d’Harry Potter, perchés et un peu hautains en mode rats de bibliothèque.
Mais pas pour le Dzogchèn,
pas du tout.
Au 8ème siècle, dans l’Himalaya, il y avait un maître Dzogchèn appelé Padmasambhava, et il avait parmi ses disciples une sacrée bande de gars très très cools, qui faisaient des traductions et des choses un peu dingues (…)
Le premier traducteur Dzogchèn fut, de mémoire d’homme, Manjushri-qui-protège-de-la-peur. Il a traduit trois tantras Dzogchèn dans la langue des garoudas : c’est une langue inspirée des chuchotements et des sifflements du vent. Celle-là j’aimerais bien l’apprendre.
Ce Manjushri-là était l’un des douze grands instructeurs Dzogchèn du début des temps, mais on n’a pas beaucoup d’archives. Il y a quand même quelques informations dans ce livre sur les biographies des maîtres Dzogchèn.
Puis vient mon traducteur préféré, Lishu Tagring. Là, on a des dates, accrochez-vous : il est né en 1751 avant J.-C. et aurait disparu après avoir atteint l’âge de 2500 ans. Vous avez compté ? Oui, en 749 de notre ère ! Les sceptiques diront que c’est très improbable. Je répondrai que c’est surtout fondamentalement amusant ! Lishu Tagring parlait 360 langues, a beaucoup voyagé et a rapporté au Tibet, en Inde et au Shang Shoung des milliers d’enseignements sur la nature de l’esprit. Vous pouvez ici découvrir quelques mystères de sa vie.
Ensuite, nous avons un personnage plus connu : Bairotsana. Il a traduit de nombreux textes, mais Bairo était un fan de la série de l’espace, l’une des trois séries d’enseignements du Dzogchèn. C’était aussi un enseignant d’une grande bonté : il a enseigné à un homme de quatre-vingts ans, qui a pratiqué ses enseignements et obtenu le corps d’arc-en-ciel. Vous pouvez trouver une traduction anglaise de ses œuvres ici.
Ce qui est bien avec le Dzogchèn, c’est qu’on peut le trouver partout sur Internet de nos jours…
N’est-ce pas grandement parfait ?
Au 8ème siècle, dans l’Himalaya, il y avait un maître Dzogchèn appelé Padmasambhava, et il avait parmi ses disciples une sacrée bande de gars très très cools, qui faisaient des traductions et des choses un peu dingues comme balancer des éclairs, faire jaillir des sources d’eau , transformer leurs corps en un feu dévorant, couper des roches en morceaux comme des biscuits, attirer les oiseaux et leur donner des enseignements, voler dans le ciel, transformer des zombies en or, apprivoiser des tigres sauvages… Vous pouvez lire toutes leurs biographies ici dans le Treasury of Lives, c’est assez étonnant…
… du moins pour moi, et cela a réenchanté ma vie : si vous pensez comme moi, pourquoi ne pas cliquer ici et découvrir nos propositions d’entraînement au Dzogchèn dans la vie quotidienne ?
Écrit par Paul Baffier
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