Dzogchèn, la pureté de la lignée de transmission

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Dans « Dzogchèn, la pureté de la lignée de transmission », Lama Kunsang Olivier parle de la pureté de la transmission du Dzogchèn.

Tout est primordialement parfait, tout est Grande Perfection.

Qu’entendons-nous véritablement par Dzogchèn, la Grande Perfection ?

Qu’entendons-nous véritablement par Dzogchèn, la Grande Perfection ? S’agit-il d’une tradition spirituelle originaire de l’Inde et ancienne de plus de 2000 ans qui s’est ensuite propagée au Tibet ? Est-ce une façon de vivre qui nous aide à nous libérer de la souffrance ? Est-ce une présentation du fonctionnement de l’esprit « à l’intérieur de nous » ? Ou est-ce une explication de la façon dont le monde tourne « autour de nous » ? Ou faisons-nous simplement référence au fait d’être introduit à la véritable nature de l’esprit ? Nous pourrions dire que le Dzogchèn comprend tout cela, mais tout dépend de l’angle sous lequel nous nous plaçons. Les enseignements ont toujours mis l’accent sur un point particulier considéré comme étant la « marque de fabrique » du Dzogchèn : tout est primordialement parfait, tout est Grande Perfection. Comme le déclare Mila Khyèntsé Rinpoché : « La tradition Dzogchèn insiste sur le fait que toute la réalité de notre existence vient de notre esprit, que notre esprit est primordialement parfait et qu’il suffit de le reconnaître pour se libérer des chaînes illusoires de la souffrance, l’impermanence et la mort. »

Voyons comment cette tradition a pris naissance. Selon les textes canoniques du Dzogchèn, son fondateur était un maître indien nommé Garab Dorjé, né près de deux siècles après le parinirvana du Bouddha. Ses enseignements sont devenus le cœur de la tradition Dzogchèn. Le disciple principal de Garab Dorjé fut le célèbre grand pandita Manjushrimitra qui a écrit des commentaires qui sont toujours d’une grande aide pour les étudiants, chercheurs et méditants de notre époque moderne. À son tour, Manjushrimitra transmit la lignée à son principal disciple Shri Singha. Au cours des siècles, les enseignements du Dzogchèn, initialement délivrés par Garab Dorjé, sont restés complètement purs et totalement inaltérés par les concepts ou remaniements d’êtres ordinaires non éveillés car ils ont toujours été transmis à travers une lignée ininterrompue de maîtres hautement réalisés qui, tout comme Garab Dorjé, ont tous réalisé l’état de Grande Perfection au cours de leur vie.

Ainsi, les enseignements ont pu garder leur pureté, leur fraîcheur, leur grande efficacité et leur bénédiction jusqu’à aujourd’hui. L’essence même du Dzogchèn se reflète dans les nobles qualités de tous ces grands sages du passé et du présent. De plus, tous ces grands êtres ont su parfaitement adapter les enseignements du Dzogchèn aux temps et aux besoins spécifiques des individus, sans en changer le cœur même – l’essence des enseignements. C’est pourquoi, de nos jours, on peut toujours s’appuyer sur les paroles transmises il y a plus de 2000 ans, notamment par Garab Dorjé. Aujourd’hui, plus que jamais, il est donc vraiment important que les enseignements continuent à être enseignés et adaptés à notre situation moderne d’une manière très pure et authentique par des maîtres réalisés.

C’est l’objectif de Dzogchen Today!

Écrit par Lama Kunsang Olivier

Lama Kunsang Olivier est un enseignant français, traducteur et auteur du bouddhisme.

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