Écrit par Paul Baffier
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Les traductions et traducteurs essentiels (en langue anglaise) de la tradition du dzogchèn tibétain, selon Paul, traducteur du tibétain vers le français et l’anglais.
Traduction ?
Quand il est question de traduire le Dzogchèn, le dicton dit vrai : traduttore, traditore ! Mais il ne s’agit pas seulement du tout petit problème de l’exactitude du mot à mot, il s’agit plutôt de transmettre le sens véritable, afin que les gens fassent l’expérience de la nature de l’esprit.
Ensuite lorsque vous avez compris de quoi il est question, vous devez trouver un véritable maître, vivant, à qui demander la méthode. C’est pour ça que les textes sont importants : pour acquérir des connaissances sur la natation, jusqu’à ce que vous puissiez plonger dans la mer de la Grande Perfection. Pas de « nage ou coule ! » ici, il suffit de s’habituer aux ondulations du jacuzzi des textes, et quand vous êtes prêt, allez surfer sur les vagues de l’océan !
« (…) les dix-sept Tantras du Dzogchèn, les écrits fondamentaux qui font autorité concernant la Grande Perfection : des traités clairs sur l’essence de la réalité et également, des exposés psychotropes sur la nature de l’esprit, ces textes sont une épiphanie de l’intelligence. »
Karen Liljenberg, par exemple, a un site très bien fait, Zangthal, où l’on peut télécharger d’excellentes traductions, comme le Coucou de la Présence, le premier texte Dzogchen (un bon début), et L’Accomplissement du But de la Méditation, un texte qui enseigne la méditation Dzogchèn.
De même, sans vous perdre dans le labyrinthe des 6 400 000 tantras du Dzogchen, vous trouverez sur le site de Lotsawa House des textes fondamentaux sur la vision du monde et les pratiques fondamentales du Dzogchen.
Si vous voulez le texte le plus court jamais écrit sur le Dzogchen, il est là aussi, c’est de Garab Dorjé : Trois affirmations qui touchent le point vital. Il explique la base de la base, l’alpha et l’oméga. C’est plus qu’une mise en bouche, c’est à emporter sur une île déserte ! Si vous en voulez encore, voici : La méditation qui autolibère avec ses conseils fondamentaux sur la contemplation.
Les chefs-d’œuvres
Ensuite, si vous en êtes arrivés là, il faut vous renseigner sur les chefs-d’œuvre. Il y a ici un nom à retenir dans votre cerveau et votre cœur : Longchènpa. Ce maître a écrit la bible du Dzogchèn, les insondables Sept Trésors, qui ont notamment été traduits en anglais par Richard Barron. Si vous voulez aller directement à la moëlle, Tulku Tondup en a réalisé une Anthologie du Dzogchèn, accompagnée d’une biographie de Longchènpa. À lire sans faillir !
Keith Dowman a également traduit des livres de Longchènpa et a notamment réalisé une série Radical Dzogchen sur les outils, les astuces et les principes du Dzogchen. Très utile.
Quand vous en êtes là, vous avez déjà plongé au milieu du grand océan, mais il y a toujours ce grand tourbillon qui spirale à l’infini : Christopher Wilkinson, mais aussi Janet Gyatso, Jim Valby, Adriano Clemente, Elio Guarisco et d’autres, ont traduit les dix-sept Tantras du Dzogchèn, les écrits fondamentaux qui font autorité concernant la Grande Perfection : des traités clairs sur l’essence de la réalité et également, des exposés psychotropes sur la nature de l’esprit, ces textes sont une épiphanie de l’intelligence. Leur lecture donnera un sens à votre vie. Pourquoi ne pas les inscrire sur votre liste des choses à faire avant de mourir ?
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